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1967 - frappe moi de tes certitudes
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Nox
1967 - frappe moi de tes certitudes
Le grognement ponctue le coup qu'il a vu arrivé, mais comme les précédents, il n'est pas apte à l'éviter. Il encaisse, les dents serrées, il se crispe contrairement à ce que tu lui conseilles. Il grimace, Zacharie, avant de reprendre douloureusement son souffle et reposer son regard sur la jeune femme que tu es. Indéniablement belle, il suppute aussi une certaine forme de sadisme en toi, tant tu ne lui laisses aucune seconde de répit... Il imagine que cela va de pair avec ton tempérament de feu, ce tempérament qui l'attire comme l'intimide bien souvent.
Il se met en mouvement Zacharie, il se réveille un peu, sent sa fierté picoter et cela lui donne un peu de courage, un peu de force, et probablement beaucoup de chance. Il évite, il pare, encore et encore, il en oublie de respirer, quelle grossière erreur ! Il se sent harcelé, il étouffe, la sueur dégouline dans son dos, cela le révolte. Incapable de réfléchir, de prévoir tes mouvements, le prochain est fatal et lui coupe le souffle, alors il lève la main : « Ca suffit. » Cette voix douce, mais ferme, cette habilité masculine, ce pouvoir patriarcal, comme si de sa propre volonté il plierait le monde… N’est-ce pas tout ce qu’on lui a appris ?
Il s’écarte, les sourcils froncés et il respire, avale sa salive, mais il y a cette grosse boule dans sa gorge, dans son ventre. Il y a cette colère dans sa poitrine qui palpite, il est rarement dans cet état Zacharie, beaucoup trop doux et bienveillant pour accepter de vivre de telles sensations. « Je n’en peux plus…» Son regard est ailleurs, il n’ose pas te regarder, incapable de savoir s’il parle de cet entraînement ou s’il parle du reste de ta vie. Cela fait des semaines qu’il évite certaines situations, dont une personne en particulier, qu’il lutte contre le déni et la réalité de cette société qui lui convient de moins en moins. Perdu, pauvre bébé, il est perdu ce grand enfant, et n’ose en parler à personne par honte, par peur.
Il se met en mouvement Zacharie, il se réveille un peu, sent sa fierté picoter et cela lui donne un peu de courage, un peu de force, et probablement beaucoup de chance. Il évite, il pare, encore et encore, il en oublie de respirer, quelle grossière erreur ! Il se sent harcelé, il étouffe, la sueur dégouline dans son dos, cela le révolte. Incapable de réfléchir, de prévoir tes mouvements, le prochain est fatal et lui coupe le souffle, alors il lève la main : « Ca suffit. » Cette voix douce, mais ferme, cette habilité masculine, ce pouvoir patriarcal, comme si de sa propre volonté il plierait le monde… N’est-ce pas tout ce qu’on lui a appris ?
Il s’écarte, les sourcils froncés et il respire, avale sa salive, mais il y a cette grosse boule dans sa gorge, dans son ventre. Il y a cette colère dans sa poitrine qui palpite, il est rarement dans cet état Zacharie, beaucoup trop doux et bienveillant pour accepter de vivre de telles sensations. « Je n’en peux plus…» Son regard est ailleurs, il n’ose pas te regarder, incapable de savoir s’il parle de cet entraînement ou s’il parle du reste de ta vie. Cela fait des semaines qu’il évite certaines situations, dont une personne en particulier, qu’il lutte contre le déni et la réalité de cette société qui lui convient de moins en moins. Perdu, pauvre bébé, il est perdu ce grand enfant, et n’ose en parler à personne par honte, par peur.
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Nox
Re: 1967 - frappe moi de tes certitudes
« Ca suffit. » Eithne suspend son mouvement au moment même où il pose ses limites et demande la trêve. Elle le scrute un instant, puis fait un pas en arrière et range sa baguette dans une gestuelle martiale qu’elle ne remarque plus désormais. Si la demande l’a étonnée dans un premier temps, Eithne n’a pas refusé l’entrainement qu’il lui a demandé et lui dispense chaque fois qu’elle en a l’occasion un apprentissage des bases du duel rigoureux mais adapté à lui. Et bien qu’elle s’ajuste Eithne l’a prévenue : elle ne serait ni tendre, ni complaisante. « Tu t’améliores. » elle dit d’un ton qui n’est ni froid ni chaleureux, celui du constat quasi clinique, adouci par le sourire qui accompagne la déclaration. Elle lui tendu une gourde posée près d’eux, et laisse planer le silence un instant.
Le double sens caché dans la phrase de Zacharie ne lui a pas échappé. Aussi peu douée et aussi peu dotée de compétences sociales, il est son ami depuis si longtemps qu’elle sait deviner l’essentiel dans ses regards, son langage corporel et aujourd’hui, dans l’opiniâtreté nouvelle qu’il a mis dans leur duel. « Ca va ? » elle finit par interroger en terminant de boutonner sa veste d’uniforme et de se recoiffer. A nouveau, ses yeux se braquent dans ceux de Zacharie : elle lui interdit de rester aussi fuyant que les derniers jours passés. Et si elle n’est pas du genre à forcer la confidence des autres, l’attitude instable de Zacharie la pousse à insister, cette fois. Eithne ne réalise pas encore à quel point elle peut se montrer parfois impressionnante et plus encore depuis qu’elle porte au quotidien l’uniforme, et l’œillade franche qu’elle accorde au blond est de celle qui ne souffre ni de mensonge ni de détour mais qui au contraire invite à déballer dans atours ou circonvolution le fond de sa pensée, et annonce que le mensonge par omission ne serait pas toléré.
Le double sens caché dans la phrase de Zacharie ne lui a pas échappé. Aussi peu douée et aussi peu dotée de compétences sociales, il est son ami depuis si longtemps qu’elle sait deviner l’essentiel dans ses regards, son langage corporel et aujourd’hui, dans l’opiniâtreté nouvelle qu’il a mis dans leur duel. « Ca va ? » elle finit par interroger en terminant de boutonner sa veste d’uniforme et de se recoiffer. A nouveau, ses yeux se braquent dans ceux de Zacharie : elle lui interdit de rester aussi fuyant que les derniers jours passés. Et si elle n’est pas du genre à forcer la confidence des autres, l’attitude instable de Zacharie la pousse à insister, cette fois. Eithne ne réalise pas encore à quel point elle peut se montrer parfois impressionnante et plus encore depuis qu’elle porte au quotidien l’uniforme, et l’œillade franche qu’elle accorde au blond est de celle qui ne souffre ni de mensonge ni de détour mais qui au contraire invite à déballer dans atours ou circonvolution le fond de sa pensée, et annonce que le mensonge par omission ne serait pas toléré.
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Nox
Re: 1967 - frappe moi de tes certitudes
Le sourire qui se glisse sur ses lèvres ressemblent plus à une grimace. Il n’accueille pas le compliment, il a du mal à voir ce que tu y vois : « J’ai pourtant l’impression de prendre de plus en plus de sortilèges. » Et ses mots sont ponctués par un mouvement de bras, d’épaule, qu’il retrouvera sans doute marquée par la puissance d’un sortilège qu’il a été incapable de parer.
Silencieux, il accepte la gourde comme signe de trêve. C’est un sourire presque poli qui orne sa bouche avant d’étancher sa soif. Zacharie a toujours travaillé la terre, alors il en découle une certaine condition physique. Il s’en était toujours suffit, mais le combat demande une forme d’endurance à laquelle il est loin d’être habitué.
Et comme si ceci n’était que broutille il t’épie quelques secondes à remettre ta veste. Son regard se détourne, il respire mais il y a toujours ce poids sur sa poitrine qui l’écrase. Comment faites vous pour accepter tout cela, vivre avec et vous contenter seulement d’en débattre ?
« Ça va ? »
Les mots le réveillent comme un électrochoc. La panique coule dans ses prunelles. Un rappel à l’ordre réel. Il s’apitoie trop. Il laisse transparaître la vérité. Inconsciemment, il se redresse et revêt ce carcan qu’on lui a toujours appris à maintenir. « Bien sûr. » Son sourire est franc, doux. Et puis il pose son attention sur toi. C’est juste ce qu’il suffit pour ébranler cette fausse confiance en soi. Ce regard trop franc et perçant qui le cisaille consciencieusement. « Aussi bien que la situation le permet. » ajoute-t-il comme pour se justifier. Il détourne le regard mais s’accroche de nouveau au tien, si inflexible. « J’imagine. » s’empresse-y-il d’ajouter tout bas. Une légère moue se glisse sur ses lèvres et il fronce les sourcils, trahissant de nouveau à quel point il est préoccupé. « Comment fais-tu ? Pour…. Pour accepter tout ça ? Ce monde ? Cette vie ? Ces règles ? …. » Il avale sa salive. En a-t-il trop dit ? Il t’a déjà entendu critiquer le système, détruire certaines règles. Si seulement il avait ta force et ton courage ! « Toutes ces injonctions sur…. Sur ta manière de disposer de ta vie…. De ton corps…. De tout. » Son regard est une nouvelle fois fuyant.
Silencieux, il accepte la gourde comme signe de trêve. C’est un sourire presque poli qui orne sa bouche avant d’étancher sa soif. Zacharie a toujours travaillé la terre, alors il en découle une certaine condition physique. Il s’en était toujours suffit, mais le combat demande une forme d’endurance à laquelle il est loin d’être habitué.
Et comme si ceci n’était que broutille il t’épie quelques secondes à remettre ta veste. Son regard se détourne, il respire mais il y a toujours ce poids sur sa poitrine qui l’écrase. Comment faites vous pour accepter tout cela, vivre avec et vous contenter seulement d’en débattre ?
« Ça va ? »
Les mots le réveillent comme un électrochoc. La panique coule dans ses prunelles. Un rappel à l’ordre réel. Il s’apitoie trop. Il laisse transparaître la vérité. Inconsciemment, il se redresse et revêt ce carcan qu’on lui a toujours appris à maintenir. « Bien sûr. » Son sourire est franc, doux. Et puis il pose son attention sur toi. C’est juste ce qu’il suffit pour ébranler cette fausse confiance en soi. Ce regard trop franc et perçant qui le cisaille consciencieusement. « Aussi bien que la situation le permet. » ajoute-t-il comme pour se justifier. Il détourne le regard mais s’accroche de nouveau au tien, si inflexible. « J’imagine. » s’empresse-y-il d’ajouter tout bas. Une légère moue se glisse sur ses lèvres et il fronce les sourcils, trahissant de nouveau à quel point il est préoccupé. « Comment fais-tu ? Pour…. Pour accepter tout ça ? Ce monde ? Cette vie ? Ces règles ? …. » Il avale sa salive. En a-t-il trop dit ? Il t’a déjà entendu critiquer le système, détruire certaines règles. Si seulement il avait ta force et ton courage ! « Toutes ces injonctions sur…. Sur ta manière de disposer de ta vie…. De ton corps…. De tout. » Son regard est une nouvelle fois fuyant.
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Nox
Re: 1967 - frappe moi de tes certitudes
« Tu savais à qui tu t’adressais, Zacharie. Si tu voulais une méthode douce, tu serais allé voir ailleurs. », elle répond platement et sans animosité, comme de dérouler une évidence. Si une telle chose existe, une méthode douce, il n’aurait pas progressé comme il le faisait, ce serait comme de déplacer du vent : agréable et frais mais dispensable.
Il commence par lui mentir frontalement. Elle soupire. Il s’embourbe. « Zach. Ma permission de termine ce soir, si tu veux une réponse avant, c’est le moment. » Elle observe son ami agité et nerveux, dans un état dans lequel elle l’a rarement vu. C’est comme de regarder des fissures se propager sur une vitre, elle discerne le point d’impact sans en connaître la cause et toute les ramifications sinueuses qui en partent. Il est fébrile, précautionneux, hésitent. Eithne braque ses yeux dans les siens pour l’ancrer et attend patiemment qu’il se lance. La question lui tire un sourire sans joie, et elle détourne finalement le regard pour observer le lointain.
« La réponse courte c’est que je ne le fais pas. En réalité, c’est évidemment plus complexe que ça, c’est un héritage millénaire de domestication qui permet de demander aux femmes presque tout sans qu’on ne bronche. Une alternative serait terrifiante pour beaucoup, faire voler en éclats des repères qu’on a appris à trouver sécurisant et échanger ça par le grand vide. Voilà une idée terrifiante. Et voilà comment tu tiens une organisation, par une peur si diffuse et pourtant autant admise que personne n’ose protester. » Elle marque une courte pause. « Mais là dedans, tu as toujours des petits espaces de marge de manœuvre pour mener une vie plus proche de celle qu’on espère, qu’on imagine. » Ses lèvres forment un fin sourire cette fois plus joyeux, une joie contenue et rentrée certes, mais le sourire est libéré du cynisme précédent. « Pour l’instant c’est ce que je fais, je mène ma vie en me tenant éloignée de certaines obligations et règles tant que je le peux. Elles me rattraperont bien assez vite. Ça me laisse le temps de vivre comme je l’entends. »
Ça n’a rien de totalement satisfaisant bien sûr. C’est le meilleur compromis possible, du reste, pour l’instant. Et contrairement à bien d’autres, Eithne aurait bientôt, elle aura le privilège de quitter l’île - elle reviendra les premiers temps jusqu’à envisager de ne plus le faire et de mener une toute autre vie. Des considérations lointaines et hypothétiques…
« Tu t’inquiètes de quoi ? » elle interroge finalement sans détours, consciente que le temps pourra les fossiliser et maintenant si elle ne le brusque pas un peu.
Il commence par lui mentir frontalement. Elle soupire. Il s’embourbe. « Zach. Ma permission de termine ce soir, si tu veux une réponse avant, c’est le moment. » Elle observe son ami agité et nerveux, dans un état dans lequel elle l’a rarement vu. C’est comme de regarder des fissures se propager sur une vitre, elle discerne le point d’impact sans en connaître la cause et toute les ramifications sinueuses qui en partent. Il est fébrile, précautionneux, hésitent. Eithne braque ses yeux dans les siens pour l’ancrer et attend patiemment qu’il se lance. La question lui tire un sourire sans joie, et elle détourne finalement le regard pour observer le lointain.
« La réponse courte c’est que je ne le fais pas. En réalité, c’est évidemment plus complexe que ça, c’est un héritage millénaire de domestication qui permet de demander aux femmes presque tout sans qu’on ne bronche. Une alternative serait terrifiante pour beaucoup, faire voler en éclats des repères qu’on a appris à trouver sécurisant et échanger ça par le grand vide. Voilà une idée terrifiante. Et voilà comment tu tiens une organisation, par une peur si diffuse et pourtant autant admise que personne n’ose protester. » Elle marque une courte pause. « Mais là dedans, tu as toujours des petits espaces de marge de manœuvre pour mener une vie plus proche de celle qu’on espère, qu’on imagine. » Ses lèvres forment un fin sourire cette fois plus joyeux, une joie contenue et rentrée certes, mais le sourire est libéré du cynisme précédent. « Pour l’instant c’est ce que je fais, je mène ma vie en me tenant éloignée de certaines obligations et règles tant que je le peux. Elles me rattraperont bien assez vite. Ça me laisse le temps de vivre comme je l’entends. »
Ça n’a rien de totalement satisfaisant bien sûr. C’est le meilleur compromis possible, du reste, pour l’instant. Et contrairement à bien d’autres, Eithne aurait bientôt, elle aura le privilège de quitter l’île - elle reviendra les premiers temps jusqu’à envisager de ne plus le faire et de mener une toute autre vie. Des considérations lointaines et hypothétiques…
« Tu t’inquiètes de quoi ? » elle interroge finalement sans détours, consciente que le temps pourra les fossiliser et maintenant si elle ne le brusque pas un peu.
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Nox
Re: 1967 - frappe moi de tes certitudes
La vérité, brute et presque banale, s’écoule des lèvres de la belle. Elle ne te ménage pas, jamais, pourquoi le ferait-elle, toi qui a tant de privilèges ? Tu ne réponds rien, tu te contentes de pincer tes lèvres légèrement, et de serrer tes mâchoires. Bien sûr qu’elle a raison, tu ne cherches même pas à la reprendre, ou contester.
Tu échappes un léger soupir, presque lassé, presque désespéré… Pauvre toi, pauvre petite chose, comme si tu avais tout le malheur du monde sur les épaules !
Et puis, Eithne répond franchement, marque le coup : domestication. Tu avales ta salive, de quoi te plains-tu ? Ta position est “moins pire”, mais est-elle enviable pour autant ?
« L’espace de marge, me semble de plus en plus restreint. » finis-tu par dire, presque gravement, bien plus que ce à quoi tu t’attendais.
Et puis dans quelques jours ton amie va partir, et tu ne sais pas si elle reviendra. Bien sûr, tu espères que oui, tu espères la revoir, et qu’elle soit saine et sauve… Mais il n’y aura que tes prières pour l’accompagner, tu es impuissant dans cette situation…. comme pour toutes les autres ! Ah comme c’est frustrant !
« Tu t’inquiètes de quoi ? » dit-elle. Tu en écarquilles presque les yeux, pris de court par cette frontalité vive. Pourtant, pourquoi t’en étonnes-tu encore ? C’est ainsi qu’Eithne est faite, et c’est sans doute ce que tu aimes le plus chez elle. Mais ce n’est pas ainsi que tu as été élevé, ni ce à quoi tu es le plus habitué. C’est pourtant très… rafraichissant.
Tu te racles doucement la gorge : « Eh bien…. » Comment formuler cela ? Elle a raison, c’est le moment ou jamais. Tu peines à trouver tes mots, et cela se voit sur ton visage. Tu la regardes, tu regardes ailleurs, et tu fronces de nouveau les sourcils : « Je ne crois pas…. Non, je sais… Je n’en suis pas capable. Ce… Ce qu’on attend de nous. » Es-tu clair ? Sans doute pas. Tu regardes les pieds de la McGonagall, avant d’hausser les épaules. « Physiquement impossible. Je ne suis pas normal. » Normal, comme les autres, ou comme la société désire que tu sois. Tu n’es pas très éduqué sur la question, tu n’as pas eu le même environnement que d’autres.
Tu échappes un léger soupir, presque lassé, presque désespéré… Pauvre toi, pauvre petite chose, comme si tu avais tout le malheur du monde sur les épaules !
Et puis, Eithne répond franchement, marque le coup : domestication. Tu avales ta salive, de quoi te plains-tu ? Ta position est “moins pire”, mais est-elle enviable pour autant ?
« L’espace de marge, me semble de plus en plus restreint. » finis-tu par dire, presque gravement, bien plus que ce à quoi tu t’attendais.
Et puis dans quelques jours ton amie va partir, et tu ne sais pas si elle reviendra. Bien sûr, tu espères que oui, tu espères la revoir, et qu’elle soit saine et sauve… Mais il n’y aura que tes prières pour l’accompagner, tu es impuissant dans cette situation…. comme pour toutes les autres ! Ah comme c’est frustrant !
« Tu t’inquiètes de quoi ? » dit-elle. Tu en écarquilles presque les yeux, pris de court par cette frontalité vive. Pourtant, pourquoi t’en étonnes-tu encore ? C’est ainsi qu’Eithne est faite, et c’est sans doute ce que tu aimes le plus chez elle. Mais ce n’est pas ainsi que tu as été élevé, ni ce à quoi tu es le plus habitué. C’est pourtant très… rafraichissant.
Tu te racles doucement la gorge : « Eh bien…. » Comment formuler cela ? Elle a raison, c’est le moment ou jamais. Tu peines à trouver tes mots, et cela se voit sur ton visage. Tu la regardes, tu regardes ailleurs, et tu fronces de nouveau les sourcils : « Je ne crois pas…. Non, je sais… Je n’en suis pas capable. Ce… Ce qu’on attend de nous. » Es-tu clair ? Sans doute pas. Tu regardes les pieds de la McGonagall, avant d’hausser les épaules. « Physiquement impossible. Je ne suis pas normal. » Normal, comme les autres, ou comme la société désire que tu sois. Tu n’es pas très éduqué sur la question, tu n’as pas eu le même environnement que d’autres.
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Nox
Re: 1967 - frappe moi de tes certitudes
Elle ravale son agacement devant les circonvolutions de Zacharie dans un soupire proche d’un grognement. Il accouche difficilement de quelques mots vagues et flous. « Tu sais, si tu ne t’avoues pas les choses à toi -même et que tu ne les regardes pas en face, je doute que tu puisses exprimer clairement les choses. » elle finit par répondre à la bafouille qu’il lui a servi. Mais Zach est jeune et encore pris dans une vie qui l’épargne, le constat est flagrant. Ce n’est pas encore un abîme qui les sépare mais déjà l’écart s’est creusé : des responsabilités différentes liées à leur genre et leur famille, cinq années les éloignent et la maturité qui va avec. Aussi, elle s’adoucit un peu, décidée non pas à lui faciliter la tâche mais à être la béquille sur laquelle s’appuyer le long de son cheminement. Eithne devine ce qui ronge son ami, elle n’est ni idiote ni aveugle et probablement qu’elle sait depuis plus longtemps que lui ce qui lui grignote l’esprit peu à peu. Elle-même a connu des cheminements similaires quelques années auparavant. Son caractère l’avait probablement sauvée des doutes qui envahissent Zacharie. Une volonté de fer a poussé à la marge ce qu’on verrait comme des obstacles d’une vie.
« Tu penses à quoi spécifiquement ? On attend beaucoup de choses de nous, finalement, en tant que premier-né. De briller, d’être capable de rendre fière notre lignée, nos parents, de la perpétuer (elle touche au point qu’elle devine sensible mais ne s’y attarde pas plus), d’être productif, de permettre à la société sorcière de se développer, progresser, bla-bla-bla. Tu as deux bras, deux jambes, une tête relativement bien faite et correctement remplie pour ce que je peux en juger (elle s’offre le luxe d’un petit rire moqueur). Tu as devant toi un avenir plutôt bien défini et clairement tracé, confortable. Comparé à d’autres, je dirai qu’on n’est pas autant à plaindre que ça, non ? » Le tableau dépeint par Eithne est grossier et manque de toute les subtilités qui forment et jalonnent une existence, pour autant les grandes lignes sont juste, de tous les membres de la communauté de l’île de Skye, ils appartiennent à une minorité de excessivement privilégiée à bien des égards. Pour sa part Eithne estimait que ses tracas ne pouvaient se comparer à certains autres - du moins s’y refuse-t-elle. Elle partage, bien sûr, le constat d’impuissance, l’idée d’emprisonnement mais pour autant sa cage se trouve être un peu plus grande et dorée que d’autres. Et surtout, Eithne ne sait pas s’apitoyer sur son sort, elle a acté depuis longtemps qu’elle utiliserait ses avantages pour se forger la vie qu’elle désire.
« Tu penses à quoi spécifiquement ? On attend beaucoup de choses de nous, finalement, en tant que premier-né. De briller, d’être capable de rendre fière notre lignée, nos parents, de la perpétuer (elle touche au point qu’elle devine sensible mais ne s’y attarde pas plus), d’être productif, de permettre à la société sorcière de se développer, progresser, bla-bla-bla. Tu as deux bras, deux jambes, une tête relativement bien faite et correctement remplie pour ce que je peux en juger (elle s’offre le luxe d’un petit rire moqueur). Tu as devant toi un avenir plutôt bien défini et clairement tracé, confortable. Comparé à d’autres, je dirai qu’on n’est pas autant à plaindre que ça, non ? » Le tableau dépeint par Eithne est grossier et manque de toute les subtilités qui forment et jalonnent une existence, pour autant les grandes lignes sont juste, de tous les membres de la communauté de l’île de Skye, ils appartiennent à une minorité de excessivement privilégiée à bien des égards. Pour sa part Eithne estimait que ses tracas ne pouvaient se comparer à certains autres - du moins s’y refuse-t-elle. Elle partage, bien sûr, le constat d’impuissance, l’idée d’emprisonnement mais pour autant sa cage se trouve être un peu plus grande et dorée que d’autres. Et surtout, Eithne ne sait pas s’apitoyer sur son sort, elle a acté depuis longtemps qu’elle utiliserait ses avantages pour se forger la vie qu’elle désire.
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Re: 1967 - frappe moi de tes certitudes
Tu devines bien son agacement : elle le masque à peine. Ses mots piquent, et te glacent le sang. Elle a raison encore une fois, mais comment pourrais-tu admettre cette triste vérité ? Il n’est pas normal, il l’a déjà dit. Que peut-il dire de plus ? Il sait bien que cela existe mais c’est une maladie, une tare, une chose qui ne doit pas exister, n’est-ce pas ? Il est comme ça, et il ne sait pas comment résoudre ce problème, peur de seulement en parler à des médicomages et de se retrouver en prison. Peur de… de quoi ? De tout perdre ?
« Tu penses à quoi spécifiquement ? » Effectivement, tu n’étais pas assez clair, et tu espérais, sans doute, qu’elle fasse tout le travail à ta place : qu’elle devine, qu’elle trouve une solution, qu’elle te guide, qu’elle te dise quoi faire… Oh quel enfant ! Tu te berces d’illusion, et tu penses encore qu’une femme pourrait résoudre tes problèmes. Elle ne te doit pas cela, et tu exagères, tu en as parfaitement conscience.
Et puis elle parle, elle parle, elle enfonce le clou, et cela te paralyse un peu plus, te conforte dans ton déni, et ton manque d’action. « Je sais…» Tu avales ta salive, et fini par sourire faiblement. « Loin de moi l’idée de me plaindre de ma situation. Tu… Tu as parfaitement raison. » Tu n’es pas à plaindre, non. Tu as eu une enfance tout à fait ordinaire, choyée, comme l’héritier que tu es. Tu as été éduqué, tu as pu découvrir des choses, te trouver un travail que tu aimes. Tu as quelques amis, la vie n’est pas si misérable que cela n’est-ce pas ?
Tu regardes ailleurs, prêt à te détourner, prêt à abandonner, à baisser les bras. A ravaler ce problème, et l’oublier encore un peu, mais tu es incapable de bouger. Tu repenses aux mots d’Eithne, tu réfléchis. S’avouer les choses à soi-même.
Tu déglutis, et finit par souffler, au prix d’un courage que tu ne te savais pas capable, quand bien même quelque chose te souffle que ce n’est guère du courage, mais de la lâcheté : « Nous ne sommes pas à plaindre. Et je participerai autant que je peux pour faire progresser notre communauté. Seulement… » Vas-tu te dégonfler ? « … Pour ce qui est de la question, de donner des héritiers…» Tu inspires pleinement. « Je… Je n’en suis pas capable. »
« Tu penses à quoi spécifiquement ? » Effectivement, tu n’étais pas assez clair, et tu espérais, sans doute, qu’elle fasse tout le travail à ta place : qu’elle devine, qu’elle trouve une solution, qu’elle te guide, qu’elle te dise quoi faire… Oh quel enfant ! Tu te berces d’illusion, et tu penses encore qu’une femme pourrait résoudre tes problèmes. Elle ne te doit pas cela, et tu exagères, tu en as parfaitement conscience.
Et puis elle parle, elle parle, elle enfonce le clou, et cela te paralyse un peu plus, te conforte dans ton déni, et ton manque d’action. « Je sais…» Tu avales ta salive, et fini par sourire faiblement. « Loin de moi l’idée de me plaindre de ma situation. Tu… Tu as parfaitement raison. » Tu n’es pas à plaindre, non. Tu as eu une enfance tout à fait ordinaire, choyée, comme l’héritier que tu es. Tu as été éduqué, tu as pu découvrir des choses, te trouver un travail que tu aimes. Tu as quelques amis, la vie n’est pas si misérable que cela n’est-ce pas ?
Tu regardes ailleurs, prêt à te détourner, prêt à abandonner, à baisser les bras. A ravaler ce problème, et l’oublier encore un peu, mais tu es incapable de bouger. Tu repenses aux mots d’Eithne, tu réfléchis. S’avouer les choses à soi-même.
Tu déglutis, et finit par souffler, au prix d’un courage que tu ne te savais pas capable, quand bien même quelque chose te souffle que ce n’est guère du courage, mais de la lâcheté : « Nous ne sommes pas à plaindre. Et je participerai autant que je peux pour faire progresser notre communauté. Seulement… » Vas-tu te dégonfler ? « … Pour ce qui est de la question, de donner des héritiers…» Tu inspires pleinement. « Je… Je n’en suis pas capable. »
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Re: 1967 - frappe moi de tes certitudes
Ses restes de patience s’évaporent lentement au fur et à mesure que Zacharie tourne autour du pot et ne dit jamais ce qu’il a sur le cœur. Ni ses hésitations ni son demi-apitoiement ne font flancher Eithne tant elle sait que ce sont des prétextes. Et s’il n’est pas prêt à lui confier ce qu’il a sur le cœur, elle n'insistera pas. Le secouer oui, le brutaliser inutilement non. Aussi quand il avoue encore une fois à demi-mot, il ne faut qu’un bref instant à Eithne pour se décider à lui donner l’électrochoc dont il a besoin.
Avec lenteur, elle se relève et braque son regard sur lui et le détaille quelques secondes. « Si c’est une histoire de fertilité, il existe une solution. Je pense sincèrement que ce n’est pas ça, cependant. Et j’ai vraiment autre chose à faire de ma permission que de décoder tes énigmes. Tu me raconteras quand tu pourras, ce n’est visiblement pas le bon moment. »
Elle se sait dure, injuste même mais ne regrette pas son choix. L’empathie ne prend pas toujours la forme d’une oreille bienveillante uniquement dédiée à l’écoute, et de la même façon apprendre à se défendre ne se résume pas à parer quelques sorts. S’il la prend pour confidente comme pour mentor, Zacharie sait les choix qu’il fait. Elle ne sera jamais mielleuse, doucereuse ou coulante et sûrement pas avec lui, dans un contexte où elle n’a rien à y gagner (mais Zach appartient à la petite minorité qu’elle estime vraiment et qui n’auront jamais à voir que la part d’elle aussi brute de décoffrage qu’honnête.) Du plat de la main, elle chasse un défaut de plis de son uniforme, et reprend, inflexible. « J’ignore ce qui te tourmentes à ce point (elle n’a jamais aussi bien menti que pour ces quelques mots), j’ignore donc si c’est à ce point dramatique. Néanmoins, si c’est ton futur marital qui t’inquiète, tu as du temps avant la loterie et si tu ne parviens pas à faire d’enfant, ne t’inquiètes pas. C’est sur ton épouse qu’on fera en premier les soupçons. » elle fait avec un rictus cruel et une étincelle de colère logée dans le fond des yeux. Une vérité souvent vérifiée au fil des âges et aujourd’hui encore au sein de leur petite société d’apparence bien huilée. « Quoiqu’il en soit, tu as encore quelques années avant de t’inquiéter de tout ça. »
Avec lenteur, elle se relève et braque son regard sur lui et le détaille quelques secondes. « Si c’est une histoire de fertilité, il existe une solution. Je pense sincèrement que ce n’est pas ça, cependant. Et j’ai vraiment autre chose à faire de ma permission que de décoder tes énigmes. Tu me raconteras quand tu pourras, ce n’est visiblement pas le bon moment. »
Elle se sait dure, injuste même mais ne regrette pas son choix. L’empathie ne prend pas toujours la forme d’une oreille bienveillante uniquement dédiée à l’écoute, et de la même façon apprendre à se défendre ne se résume pas à parer quelques sorts. S’il la prend pour confidente comme pour mentor, Zacharie sait les choix qu’il fait. Elle ne sera jamais mielleuse, doucereuse ou coulante et sûrement pas avec lui, dans un contexte où elle n’a rien à y gagner (mais Zach appartient à la petite minorité qu’elle estime vraiment et qui n’auront jamais à voir que la part d’elle aussi brute de décoffrage qu’honnête.) Du plat de la main, elle chasse un défaut de plis de son uniforme, et reprend, inflexible. « J’ignore ce qui te tourmentes à ce point (elle n’a jamais aussi bien menti que pour ces quelques mots), j’ignore donc si c’est à ce point dramatique. Néanmoins, si c’est ton futur marital qui t’inquiète, tu as du temps avant la loterie et si tu ne parviens pas à faire d’enfant, ne t’inquiètes pas. C’est sur ton épouse qu’on fera en premier les soupçons. » elle fait avec un rictus cruel et une étincelle de colère logée dans le fond des yeux. Une vérité souvent vérifiée au fil des âges et aujourd’hui encore au sein de leur petite société d’apparence bien huilée. « Quoiqu’il en soit, tu as encore quelques années avant de t’inquiéter de tout ça. »
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Nox
Re: 1967 - frappe moi de tes certitudes
C’est ce moment gênant, où tu comprends qu’elle sait mieux que toi ce qui se trame en toi. Tu retiens un soupir. Elle est cruelle, Eithne. Elle veut simplement que tu prononces la vérité. Celle que tu peines à admettre. Une vérité que tu ne sais véritablement tienne. Tu fronces doucement les sourcils. Ta fierté gronde tout bas dans ton être, et tu as envie de simplement prendre la mouche, de la laisser tranquille avec tes états d’âmes et ne pas lui faire perdre de temps davantage. Parfois tu te demandes comment tu as pu devenir ami avec cette femme si rude et glaciale.
« Ce n’est pas une question de fertilité. » murmuras-tu. Du moins pas que tu saches, tu n’as jamais été confronté au problème après tout. Tu n’as jamais essayé d’avoir des enfants.
Tu restes silencieux, l’écoutant sagement continuer à faire semblant de ne pas comprendre.
« J’ai le temps, certes, mais je préfèrerai trouver une solution avant que cela n’arrive. Et éviter que les soupçons reposent sur une femme innocente. » répondis-tu, presque froidement. Tu retrouvais un peu de ton calme. Pas que tu te faisais confiant ou supérieur, tu venais seulement de couper court à tes émotions. Tu avais l’impression de retomber dans un monde froid, sombre, dépourvu de toutes couleurs. Tu étais beaucoup plus sensible qu’Eithne. Et tu avais besoin de te protéger de son insensibilité.
« Je n’ai jamais été attiré par qui que ce soit. » Ni homme, ni femme. Jamais. « A par…. » Tu fronces légèrement les sourcils, tu pinces légèrement les lèvres. « … Auguste.»
« Ce n’est pas une question de fertilité. » murmuras-tu. Du moins pas que tu saches, tu n’as jamais été confronté au problème après tout. Tu n’as jamais essayé d’avoir des enfants.
Tu restes silencieux, l’écoutant sagement continuer à faire semblant de ne pas comprendre.
« J’ai le temps, certes, mais je préfèrerai trouver une solution avant que cela n’arrive. Et éviter que les soupçons reposent sur une femme innocente. » répondis-tu, presque froidement. Tu retrouvais un peu de ton calme. Pas que tu te faisais confiant ou supérieur, tu venais seulement de couper court à tes émotions. Tu avais l’impression de retomber dans un monde froid, sombre, dépourvu de toutes couleurs. Tu étais beaucoup plus sensible qu’Eithne. Et tu avais besoin de te protéger de son insensibilité.
« Je n’ai jamais été attiré par qui que ce soit. » Ni homme, ni femme. Jamais. « A par…. » Tu fronces légèrement les sourcils, tu pinces légèrement les lèvres. « … Auguste.»
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Nox
Re: 1967 - frappe moi de tes certitudes
Eithne ne prend même pas la peine de masquer son sourire de triomphe, bien vite remplacée par une mine sereine. « Je sais. » elle fait juste en lui tendant la main. S’il la prend, elle serre fort la pogne dans la sienne dans un geste d’affection amicale. Elle sait, oui. Depuis plus longtemps que lui probablement, et elle sait aussi les remugles d’angoisses qui dansent en lui depuis longtemps maintenant. De ce simple geste, elle réaffirme soutien et amitié inconditionnel : ça ne change rien du tout, s’il s’en inquiétait d’une quelconque façon.
Ses soupçons se confirment aussi. Elle a bien vu comme il observe et évite en même temps le rejeton Rosier, les œillades qui trainent une infime seconde un peut trop longue et l’air paniqué décorant les prunelles de Zach lorsqu’il a peur qu’on le démasque. Le sourire devient maintenant presque maternant. « Tu as mis du temps à cracher le morceau. » elle dit, sa main serrant toujours la sienne, un vrai point d’ancrage dans cette tempête personnelle qu’il traverse. « Mais c’est mieux une fois qu’on l’a dit, non ? »
Elle marque un nouveau temps de pause ; puis reprend. « Auguste Rosier, donc. » Une moue indéfinissable décore son visage. « Tu comptes lui parler ? »
Ses soupçons se confirment aussi. Elle a bien vu comme il observe et évite en même temps le rejeton Rosier, les œillades qui trainent une infime seconde un peut trop longue et l’air paniqué décorant les prunelles de Zach lorsqu’il a peur qu’on le démasque. Le sourire devient maintenant presque maternant. « Tu as mis du temps à cracher le morceau. » elle dit, sa main serrant toujours la sienne, un vrai point d’ancrage dans cette tempête personnelle qu’il traverse. « Mais c’est mieux une fois qu’on l’a dit, non ? »
Elle marque un nouveau temps de pause ; puis reprend. « Auguste Rosier, donc. » Une moue indéfinissable décore son visage. « Tu comptes lui parler ? »
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Nox
Re: 1967 - frappe moi de tes certitudes
Elle sait ! Ah ! Comment pouvait-elle savoir avant toi ! Es-tu si lisible ? Cela te soulageait, quelque part, tu n’aurais pas à expliquer davantage, et surtout, tu n’avais pas à chercher à te faire accepter : elle le faisait déjà. Elle avait l’air si… fière, et calme ! Mais si elle savait, cela voulait dire que peut-être, d’autres personnes savaient, et ce n’était pas pour te rassurer. Il fallait absolument que tu fasses attention à ce que tu laissais transparaitre… Mais tu n’étais certes pas si doué à ce jeu !
Tu attrapes sa main doucement, sentant sa poigne, et tu laisses ce sourire doux, soulagé et tendre glisser sur ton visage. Oui, bien sûr que cela le soulageait de savoir que l’une de ses rares amis acceptait pleinement la situation. C’était un premier pas vers l’acceptation, et l’on raconte toujours que le premier pas est toujours le plus dur. « Depuis combien de temps, tu t’en doutes ? » t’oses-tu à lui demander. Depuis combien de temps en as-tu toi-même conscience ? Sans doute l’a-t-elle compris avant toi, et cette pensée te déconcerte, s’infiltre dans tes pensées…
« Oh ! » Lui parler, quelle idée ! « Euh… » Lui parler ! L’idée même de te retrouver face à lui, semblait te paniquer : ton visage est un véritable livre ouvert sur lequel passe la gêne, l’envie, la surprise et l’embarras… Mais le courage ? Ahahah, si peu ! Tu te renfrognes un peu. « J’imagine…. J’imagine qu’il le faudrait. » C’est à ton tour d’avoir une moue. « Mais il est tellement… » Libre ? Inaccessible ? Tu parles pourtant de ton meilleur ami que tu évites consciencieusement. Des excuses, tu te cherches encore des excuses. « Il va falloir. J’imagine. » Continuer à vivre ainsi te semble… impossible.
Tu attrapes sa main doucement, sentant sa poigne, et tu laisses ce sourire doux, soulagé et tendre glisser sur ton visage. Oui, bien sûr que cela le soulageait de savoir que l’une de ses rares amis acceptait pleinement la situation. C’était un premier pas vers l’acceptation, et l’on raconte toujours que le premier pas est toujours le plus dur. « Depuis combien de temps, tu t’en doutes ? » t’oses-tu à lui demander. Depuis combien de temps en as-tu toi-même conscience ? Sans doute l’a-t-elle compris avant toi, et cette pensée te déconcerte, s’infiltre dans tes pensées…
« Oh ! » Lui parler, quelle idée ! « Euh… » Lui parler ! L’idée même de te retrouver face à lui, semblait te paniquer : ton visage est un véritable livre ouvert sur lequel passe la gêne, l’envie, la surprise et l’embarras… Mais le courage ? Ahahah, si peu ! Tu te renfrognes un peu. « J’imagine…. J’imagine qu’il le faudrait. » C’est à ton tour d’avoir une moue. « Mais il est tellement… » Libre ? Inaccessible ? Tu parles pourtant de ton meilleur ami que tu évites consciencieusement. Des excuses, tu te cherches encore des excuses. « Il va falloir. J’imagine. » Continuer à vivre ainsi te semble… impossible.
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