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être seul à deux.
— Magisterium —
Lumos
Crédits : draiochta
Faceclaim : Nicolas Peltz
Pseudo : .psychee
Gallions : 135
Missives : 7
Nox
être seul à deux.
☾
vipère au goût de miel.
“Tout suffocant Et blême, quand Sonne l’heure,
Je me souviens Des jours anciens Et je pleure
Et je m’en vais Au vent mauvais Qui m’emporte
Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte.”
c'est arrivé ce matin, la demande cette foutue demande de venir leur rendre visite demain, de retrouver la demeure familiale, de s'installer en face de leur regard si fiers et sourire comme si tout n'était que de l'air. elle n'a même pas le droit de refuser cette douce invitation si bien rédiger, elle doit être là où on la demande. et pourtant en elle grandit un sentiment des plus malaisant, elle le sait, cette invitation n'a rien d'anodine, quelques choses se trame sous le toit des umbridge.
respiration saccadé alors que ses mains caressent sa chevelure. déjà la troisième fois qu'elle recommence sa coiffure. un cheveux pour une mèche qui décident de la rendre dingue puis une pince qui glisse entre ses doigts fin. elle grogne doucement, elle n'y arrive pas et commence à s'impatienter. elle s'arrête alors un instant respire profondément avant d'ouvrir les yeux. elle doit y arriver, elle se doit d'être cette douce perfection que ses parents ont enfanté. quelques tentatives encore avant de voir sa coiffure s'installer, chignon parfaitement placé sans aucune mèche pour venir le gâcher. elle se tourne alors vers les deux tenus parfaitement lissé installé sur son lit parfaitement tiré. quelle tenue sa mère voudrait elle la voir portée ? interrogation qu'elle se porte un moment avant de venir saisir une robe d'un bleu clair cachant tout atout féminin. parfait. elle se regarde encore un instant dans le grand miroir, s'observant sous chaque angle pour être certaine qu'aucun défaut ne saurait paraitre. respiration qui se calme mince sourire qui vint s'installer sur ses lèvres rosâtres. il est temps.
c'est à pied qu'elle traverse les ruelles, non loin de chez elle trône la demeure parentale. manoir d'un autre temps, essayant de refléter au mieux leur pouvoir malheureusement perdu. elle s'arrête un instant non loin de l'entrée. elle le sait, passer cette porte elle devra être cette belle poupée qu'ils ont soigneusement forgée et ne faire aucun écart de peur de se briser. une dernière respiration avant de toquer. c'est la que la porte vient à s'ouvrir sur un homme d'un âge certain tenant encore debout sans que l'on sache encore comment. « miss umbridge » il s'incline quelque peu devant la jeune femme avant de lui laisser le passage. « monsieur et madame sont dans le petit salon ils vous attendent » elle fait quelques pas dans le hall d'entrée avant de lui rentre un sourire aimable « merci » la porte se referme dans un grincement dérière elle, l'homme lui disparait dans un autre couloir adjacent la laissant seule avec elle-même dans le silence de mauvais souvenir. les talons claques sur le sol de marbre, avançant tranquillement pour ne pas se montrer trop présente. elle tourne alors sur sa droite pour se retrouver dans l'ouverture de porte. ils sont là. l'un à côté de l'autre discutant de manière secrète. lui ne la remarque pas encore, c'est bien elle qui d'un geste de la main interrompt leur conversation pour offrir un sourire vers sa fille. elle se lève alors s'approchant venant déposé un baiser sur la joue de son enfant. « bonjour mère » elle lui accorde un mince sourire avant de saluer son père. elle prend alors place tournant alors son visage vers le fauteuil encore vide à sa droite « arran a-t-il était convié ? où serais-je la seule à profiter de votre compagnie ? » elle dissimule alors son inquiétude. elle le sait les entrevues privées sont trop souvent ponctués de remise à niveau sur sa position au sein du magistérium et sur une multitude de questions sur son nouveau travail. si arran est invité, anna le sait les conversations seront plus légères et moins fixés sur son unique personne ce qu'il faut bien l'avouer serait un véritable soulagement. heureusement pour elle avant même que l'un des deux ne puissent répondre son frère s'invita dans la pièce.
“Tout suffocant Et blême, quand Sonne l’heure,
Je me souviens Des jours anciens Et je pleure
Et je m’en vais Au vent mauvais Qui m’emporte
Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte.”
c'est arrivé ce matin, la demande cette foutue demande de venir leur rendre visite demain, de retrouver la demeure familiale, de s'installer en face de leur regard si fiers et sourire comme si tout n'était que de l'air. elle n'a même pas le droit de refuser cette douce invitation si bien rédiger, elle doit être là où on la demande. et pourtant en elle grandit un sentiment des plus malaisant, elle le sait, cette invitation n'a rien d'anodine, quelques choses se trame sous le toit des umbridge.
respiration saccadé alors que ses mains caressent sa chevelure. déjà la troisième fois qu'elle recommence sa coiffure. un cheveux pour une mèche qui décident de la rendre dingue puis une pince qui glisse entre ses doigts fin. elle grogne doucement, elle n'y arrive pas et commence à s'impatienter. elle s'arrête alors un instant respire profondément avant d'ouvrir les yeux. elle doit y arriver, elle se doit d'être cette douce perfection que ses parents ont enfanté. quelques tentatives encore avant de voir sa coiffure s'installer, chignon parfaitement placé sans aucune mèche pour venir le gâcher. elle se tourne alors vers les deux tenus parfaitement lissé installé sur son lit parfaitement tiré. quelle tenue sa mère voudrait elle la voir portée ? interrogation qu'elle se porte un moment avant de venir saisir une robe d'un bleu clair cachant tout atout féminin. parfait. elle se regarde encore un instant dans le grand miroir, s'observant sous chaque angle pour être certaine qu'aucun défaut ne saurait paraitre. respiration qui se calme mince sourire qui vint s'installer sur ses lèvres rosâtres. il est temps.
c'est à pied qu'elle traverse les ruelles, non loin de chez elle trône la demeure parentale. manoir d'un autre temps, essayant de refléter au mieux leur pouvoir malheureusement perdu. elle s'arrête un instant non loin de l'entrée. elle le sait, passer cette porte elle devra être cette belle poupée qu'ils ont soigneusement forgée et ne faire aucun écart de peur de se briser. une dernière respiration avant de toquer. c'est la que la porte vient à s'ouvrir sur un homme d'un âge certain tenant encore debout sans que l'on sache encore comment. « miss umbridge » il s'incline quelque peu devant la jeune femme avant de lui laisser le passage. « monsieur et madame sont dans le petit salon ils vous attendent » elle fait quelques pas dans le hall d'entrée avant de lui rentre un sourire aimable « merci » la porte se referme dans un grincement dérière elle, l'homme lui disparait dans un autre couloir adjacent la laissant seule avec elle-même dans le silence de mauvais souvenir. les talons claques sur le sol de marbre, avançant tranquillement pour ne pas se montrer trop présente. elle tourne alors sur sa droite pour se retrouver dans l'ouverture de porte. ils sont là. l'un à côté de l'autre discutant de manière secrète. lui ne la remarque pas encore, c'est bien elle qui d'un geste de la main interrompt leur conversation pour offrir un sourire vers sa fille. elle se lève alors s'approchant venant déposé un baiser sur la joue de son enfant. « bonjour mère » elle lui accorde un mince sourire avant de saluer son père. elle prend alors place tournant alors son visage vers le fauteuil encore vide à sa droite « arran a-t-il était convié ? où serais-je la seule à profiter de votre compagnie ? » elle dissimule alors son inquiétude. elle le sait les entrevues privées sont trop souvent ponctués de remise à niveau sur sa position au sein du magistérium et sur une multitude de questions sur son nouveau travail. si arran est invité, anna le sait les conversations seront plus légères et moins fixés sur son unique personne ce qu'il faut bien l'avouer serait un véritable soulagement. heureusement pour elle avant même que l'un des deux ne puissent répondre son frère s'invita dans la pièce.
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