like we used to know ☾ Astrid
Admin — Fallen Crown
Lumos
Crédits : ultra-violences
Faceclaim : Anya Taylor-Joy
Pseudo : Enaellia
Gallions : 894
Missives : 89
Sablier : Vingt-neuf étés
Emancipare : Herboriste, trafiquante de potions interdites
Nox
like we used to know ☾ Astrid
prénom & nom astrid, bercée dans sa plus tendre enfance par sa grand mère, sur ce vieux fauteuil de bois et d'osier mêlés qui sentait bon les fleurs qu'on venait y tresser au printemps et c'est son souffle à l'oreille qui la faisait sourire. "Ástríðr", le vieux norrois au creux du coeur, dans ses souvenirs les plus précieux, dans ce pays qui avait été le sien, toutes ces années, dans ces montagnes, sous la neige. Ástríðr. Astrid. Et Sorensen, parce que s'ils avaient eu un autre nom, auparavant, il n'en était plus rien. Plus rien que ces quelques lettres qu'ils avaient tous en commun, en gage de fidélité, en offrande sacrée de toujours se protéger, s'aider; le vivre ensemble, vrai et tourné vers l'autre. date de naissance et âge enfant de l'été, elle vint au monde le deux juillet mille neuf cent quarante huit et s'apprêtait à fêter cette année ses vingt neuf ans. arrivée sur l'île de Skye il y a tout juste une dizaine d'années, ils furent escortés par les bataillons, attirés par cette promesse de terre sacrée pour les sorciers, abandonnant derrière eux tout ce qu'ils avaient bâti pour, ce qui leur sembla être une promesse de vie meilleure. comme ils se trompaient. clan ou famille d'origine sorensen, branche 2, fille benjamine de freya et lars sorensen statut civil célibataire, pour le moment, à jamais tourmentée par les obligations, et cette envie de rester libre. le coeur déjà un peu occupé par un regard sombre et un sourire en coin orientation sexuelle irrémédiablement attirée par le sexe opposé district d'habitation district memory métier herboriste, potionniste dans une boutique qu'elle possède, trafiquante de potions interdites. particularité aucune baguette magique en bois de frêne clair, elle mesure vingt quatre centimètres et contient en son sein une aile d’hippocampe volant tâcheté de bleu, comme ceux peuplant les courants d'eau de son pays natal. avatar anya taylor joy
Que pense le personnage du Magisterium et de sa politique ?
Il n'y a qu'à leur encontre qu'astrid sent bouillonner en elle le feu de toutes les rages qu'elle contient, difficilement. Ils avaient cru au paradis, ils avaient entraperçu ce que les bataillons leur avait jeté à la gueule : le soutien, l'entraide, les familles heureuses, un gouvernement bienveillant et aimant. Ils étaient tombés de si haut. Elle comprenait les grandes mesures à prendre pour survivre, mais à quel prix? Au prix de mariages forcés, de conceptions obligatoires, d'injonctions à se reproduire sous peine d'être le paria de cette société grotesque? Elle rêvait souvent à son pays, à la communauté qu'ils avaient fondé avec le soutien des moldus alentours et parfois, elle regrettait qu'ils se soient tous lancés pour rejoindre Skye; comme il était loin, le temps du bonheur et de la liberté.
Est-ce un régime acceptable ? Est-il allié ou détracteur ?
Depuis son installation au sein du district memory, celui dans lequel elle ressent le moins l'influence du magisterium dans leur vie quotidienne, elle n'a de cesse de rendre la vie des femmes et couples forcés plus faciles: potionniste inventive, elle parvint à recréer les potions abortives qu'elle n'aurait jamais cru un jour devoir préparer en si grandes quantités et se charge depuis de les offrir en échange de maigre pitance et d'échange de monnaies afin de pouvoir continuer à aider la population, comme elle le peut.
Comment le personnage s'adapte-t-il, ou s'est-il adapté, à l'obligation de mariage avant 30 ans ? La loterie est-elle effrayante ou rassurante ?
Astrid se coule dans un déni quasi complet, bien que ses sœurs et sa mère passent leur temps à essayer de lui faire entendre raison: elle n'a pas envie de se soumettre à ces règles stupides, et si elle doit être tirée au sort et se retrouver prisonnière d'un mariage forcé alors, soit, elle préfère se jeter à l'océan plutôt que s'y résoudre. Menace qu'elle profère à voix haute, sans fléchir, sans détourner les yeux. Plutôt mourir que se plier à leurs règles idiotes et liberticides.
Pense-t-elle qu'il s'agisse d'une mesure nécessaire pour préserver la magie comme le proclament le Magisterium et la Citadelle du Savoir ?
Astrid est persuadée que les deux entités régissant leur nouveau monde pensent réellement être dans le vrai, dans le juste, mais qui sont-ils pour décider de ce qui est juste et vrai ? Depuis leur arrivé sur Skye, elle est convaincue qu'on ne leur dit pas tout, que la manipulation de la population a ses propres desseins secrets, comme si on endiguait la moindre volonté de révolte par des lois extrêmement liberticides et dirigistes. Elle espère secrètement voir les jours où la révolution grondera dans les districts; mieux, elle souhaite du plus fort de son coeur avoir l'occasion d'y prendre part. Et Odin sait qu'elle y sera une soldate exemplaire de férocité.
Comment le personnage a-t-il vécu la révolte de 1977 ? Y a-t-il participé ?
Elle les avait entendues, les rumeurs, les terribles rumeurs. Des expériences menées sur d'autres qu'eux, ceux qui n'avaient pas eu de chance et s'étaient retrouvés en prison, ceux qui étaient éloignés parce qu'ils n'avaient pas été de bons sorciers. Alors, elle avait grondé, avec les autres, elle avait tambouriné, elle avait hurlé et avec les siens, ils avaient repris ensemble leurs habitudes de parler le vieux norrois à la maison, pour être sûrs de n'être pas espionnés, pas entendus. Parce qu'ils grognaient tous, regrettant profondément leur venue sur Skye, désirant secrètement être le clan qui changerait tout. Et avant le couvre-feu, l'armée avait usé de force sur la population, sur ceux qu'ils étaient censés aider, protéger, et Astrid avait senti le dégoût envahir sa bouche, en amère sensation de fer, en sang répandu entre ses dents serrées. Ils n'avaient plus rien à lui prendre; ils ne lui imposeraient plus rien.
Cette révolte a-t-elle fait naître un désir d'insurrection chez le personnage ?
Profondément dégoûtée, elle s'était longuement questionnée sur ses capacités pour aider à lutter contre le régime en place et les pièces du puzzle s'étaient assemblées toutes seules. Dans sa boutique d'herboriste s'ouvrit une nouvelle porte, vers l'arrière boutique lugubre et déserte, froide et suintante. Les fioles passaient d'un manteau à l'autre, en secret, dans le silence des mots chuchotés, offerts, repris, tus. En échange de quelques pièces, d'un peu de nourriture, les femmes venaient la trouver, pour abattre ce qui grossissait en elle, le fruit, parfois, de rapports non consentis dans ces mariages où elles étaient prisonnières. Parfois, elle accueillait des ventres déjà trop arrondis pour interrompre les floraisons en pleurs silencieux, et sa tête ne se vidait plus de ses larmes tues, de ces moments qu'elle n'aurait jamais dû avoir à vivre. Elle était hors-la-loi, et le dissimulait chaque fois qu'un membre des forces de l'ordre pénétrait sa boutique, se faisant passer pour une ingénue que la vie n'avait pas gâté, soufflant sur eux un vent de bêtise, riant allégrement et alors, ils partaient, ne se doutant pas du trafic qui prenait place sous ce toit. Et elle souriait. Elle souriait.
Que pense le personnage des sorties des Bataillons d'exploration ?
Astrid est immensément partagée sur ce sujet; elle sait qu'ils sont les exécutant d'un gouvernement terrible d'idioties et parfois, elle les déteste, comme elle déteste le magisterium mais elle sait que ces hommes et femmes sont convaincus du bien fondé de leur entreprise; on le serait à moins. Parfois, elle se rappelle encore de leur arrivée au village, qu'ils étaient beaux, souriants, porteurs de nouvelles si douces à leurs oreilles et alors, ils avaient dansé, festoyé, ils avaient fêté le début d'une nouvelle vie. Elle espérait qu'un jour, ils ne reviennent jamais, reprenant leur liberté et elle avait mal au coeur à les imaginer, plus libres qu'elle le serait plus jamais.
Est-ce une nécessité, un privilège, un danger ?
Un danger. Danger d'enfermer encore plus de gens par ici, sans avoir le moyen de partir. Qu'arriverait-il alors si une famille venait, avec l'envie de tous les détruire? Ils n'auraient pas moyen de fuir alors. De toutes façons, tout ce qui est mis en place par ce gouvernement lui semble dangereux, les bataillons et leurs explorations ne lui semble pas plus sécuritaire.
Quelles sont les relations de votre personnage avec les clans et familles déjà présents sur l'île ? Y a-t-il des alliances ou des mésententes connues ?
Elle exècre secrètement toute personne affichant ouvertement son affiliation avec le gouvernement, peu importe ses origines, son nom, sa famille, son sang. Les gens en désaccord avec eux sont ses amis, le reste n'a aucune importance à ses yeux. Naturellement, Astrid est une personne tournée vers l'Autre, vers la vie, la joie, la douceur, parce que c'était ça, sa vie, avant, avec les siens et si aujourd'hui, ils tentent de remettre ça en place, elle sait qu'elle ne connaîtra plus jamais la même quiétude, le même plaisir simple de savoir qu'on est à sa juste place, parfaitement là où l'on doit être.
Comment le personnage accepte-t-il les nouveaux clans ou nouvelles familles ? Participe-t-il activement à leur accueil ?
Elle n'aime rien de mieux que les fêtes pour l'arrivée de nouveaux membres. Elle en a vu passer, des retours d'exploration, des nouvelles familles, des enfants perdus cachés dans les bras de leurs parents, des adolescents se liant timidement, au détour d'un jeu et de regards hurlant leur manque d'assurance. Elle en avait vu des familles marchant les rues, la tête baissée, affrontant les pluies de Skye, les regards des anciens et souvent, elle aimait à aller les rejoindre, prenant soin de rouler les R dans chacun de ses mots pour marquer ses origines différentes, pour leur offrir un accueil plus amical, un accueil qui annonçait "regardez, moi aussi, je ne suis pas d'ici, moi aussi j'ai été ramenée ici, moi aussi, ça me manque, là-bas". elle s'effaçait rapidement après, leur laissant le choix de venir la trouver ou de se faire d'eux-mêmes à cette nouvelle vie et souvent, ils ne revenaient pas; elle était de ceux qu'on oublie, ces anges gardiens qui sont là, mais qu'on finit par ne plus voir.
enaellia (agnès) — âge : trente et un ans, ew fuseau horaire paris fréquence de connexion : quasi quotidienne comment as tu connu IHW ? oh, sur discord :v première impression ? c'est beau ici mon personnage est un : inventé en cas de suppression : je ne souhaite pas que l'on fasse mention de mon personnage par rapport au jeu : je veux en discuter en amont (par mp) je préfère avoir un retour sur ma fiche en cas de soucis : par discord un dernier mot : toi qui passe par ici, tu es magnifique ! crédits : ethereal
— in hushed whispers —
astrid sorensen
and they say, in hushed whispers...
Gouvernement
Il n'y a qu'à leur encontre qu'astrid sent bouillonner en elle le feu de toutes les rages qu'elle contient, difficilement. Ils avaient cru au paradis, ils avaient entraperçu ce que les bataillons leur avait jeté à la gueule : le soutien, l'entraide, les familles heureuses, un gouvernement bienveillant et aimant. Ils étaient tombés de si haut. Elle comprenait les grandes mesures à prendre pour survivre, mais à quel prix? Au prix de mariages forcés, de conceptions obligatoires, d'injonctions à se reproduire sous peine d'être le paria de cette société grotesque? Elle rêvait souvent à son pays, à la communauté qu'ils avaient fondé avec le soutien des moldus alentours et parfois, elle regrettait qu'ils se soient tous lancés pour rejoindre Skye; comme il était loin, le temps du bonheur et de la liberté.
Depuis son installation au sein du district memory, celui dans lequel elle ressent le moins l'influence du magisterium dans leur vie quotidienne, elle n'a de cesse de rendre la vie des femmes et couples forcés plus faciles: potionniste inventive, elle parvint à recréer les potions abortives qu'elle n'aurait jamais cru un jour devoir préparer en si grandes quantités et se charge depuis de les offrir en échange de maigre pitance et d'échange de monnaies afin de pouvoir continuer à aider la population, comme elle le peut.
Mariage et procréation
Astrid se coule dans un déni quasi complet, bien que ses sœurs et sa mère passent leur temps à essayer de lui faire entendre raison: elle n'a pas envie de se soumettre à ces règles stupides, et si elle doit être tirée au sort et se retrouver prisonnière d'un mariage forcé alors, soit, elle préfère se jeter à l'océan plutôt que s'y résoudre. Menace qu'elle profère à voix haute, sans fléchir, sans détourner les yeux. Plutôt mourir que se plier à leurs règles idiotes et liberticides.
Astrid est persuadée que les deux entités régissant leur nouveau monde pensent réellement être dans le vrai, dans le juste, mais qui sont-ils pour décider de ce qui est juste et vrai ? Depuis leur arrivé sur Skye, elle est convaincue qu'on ne leur dit pas tout, que la manipulation de la population a ses propres desseins secrets, comme si on endiguait la moindre volonté de révolte par des lois extrêmement liberticides et dirigistes. Elle espère secrètement voir les jours où la révolution grondera dans les districts; mieux, elle souhaite du plus fort de son coeur avoir l'occasion d'y prendre part. Et Odin sait qu'elle y sera une soldate exemplaire de férocité.
Révolte de 1977
Elle les avait entendues, les rumeurs, les terribles rumeurs. Des expériences menées sur d'autres qu'eux, ceux qui n'avaient pas eu de chance et s'étaient retrouvés en prison, ceux qui étaient éloignés parce qu'ils n'avaient pas été de bons sorciers. Alors, elle avait grondé, avec les autres, elle avait tambouriné, elle avait hurlé et avec les siens, ils avaient repris ensemble leurs habitudes de parler le vieux norrois à la maison, pour être sûrs de n'être pas espionnés, pas entendus. Parce qu'ils grognaient tous, regrettant profondément leur venue sur Skye, désirant secrètement être le clan qui changerait tout. Et avant le couvre-feu, l'armée avait usé de force sur la population, sur ceux qu'ils étaient censés aider, protéger, et Astrid avait senti le dégoût envahir sa bouche, en amère sensation de fer, en sang répandu entre ses dents serrées. Ils n'avaient plus rien à lui prendre; ils ne lui imposeraient plus rien.
Profondément dégoûtée, elle s'était longuement questionnée sur ses capacités pour aider à lutter contre le régime en place et les pièces du puzzle s'étaient assemblées toutes seules. Dans sa boutique d'herboriste s'ouvrit une nouvelle porte, vers l'arrière boutique lugubre et déserte, froide et suintante. Les fioles passaient d'un manteau à l'autre, en secret, dans le silence des mots chuchotés, offerts, repris, tus. En échange de quelques pièces, d'un peu de nourriture, les femmes venaient la trouver, pour abattre ce qui grossissait en elle, le fruit, parfois, de rapports non consentis dans ces mariages où elles étaient prisonnières. Parfois, elle accueillait des ventres déjà trop arrondis pour interrompre les floraisons en pleurs silencieux, et sa tête ne se vidait plus de ses larmes tues, de ces moments qu'elle n'aurait jamais dû avoir à vivre. Elle était hors-la-loi, et le dissimulait chaque fois qu'un membre des forces de l'ordre pénétrait sa boutique, se faisant passer pour une ingénue que la vie n'avait pas gâté, soufflant sur eux un vent de bêtise, riant allégrement et alors, ils partaient, ne se doutant pas du trafic qui prenait place sous ce toit. Et elle souriait. Elle souriait.
Bataillons d'exploration
Astrid est immensément partagée sur ce sujet; elle sait qu'ils sont les exécutant d'un gouvernement terrible d'idioties et parfois, elle les déteste, comme elle déteste le magisterium mais elle sait que ces hommes et femmes sont convaincus du bien fondé de leur entreprise; on le serait à moins. Parfois, elle se rappelle encore de leur arrivée au village, qu'ils étaient beaux, souriants, porteurs de nouvelles si douces à leurs oreilles et alors, ils avaient dansé, festoyé, ils avaient fêté le début d'une nouvelle vie. Elle espérait qu'un jour, ils ne reviennent jamais, reprenant leur liberté et elle avait mal au coeur à les imaginer, plus libres qu'elle le serait plus jamais.
Un danger. Danger d'enfermer encore plus de gens par ici, sans avoir le moyen de partir. Qu'arriverait-il alors si une famille venait, avec l'envie de tous les détruire? Ils n'auraient pas moyen de fuir alors. De toutes façons, tout ce qui est mis en place par ce gouvernement lui semble dangereux, les bataillons et leurs explorations ne lui semble pas plus sécuritaire.
Insulaires et nouveaux arrivants
Elle exècre secrètement toute personne affichant ouvertement son affiliation avec le gouvernement, peu importe ses origines, son nom, sa famille, son sang. Les gens en désaccord avec eux sont ses amis, le reste n'a aucune importance à ses yeux. Naturellement, Astrid est une personne tournée vers l'Autre, vers la vie, la joie, la douceur, parce que c'était ça, sa vie, avant, avec les siens et si aujourd'hui, ils tentent de remettre ça en place, elle sait qu'elle ne connaîtra plus jamais la même quiétude, le même plaisir simple de savoir qu'on est à sa juste place, parfaitement là où l'on doit être.
Elle n'aime rien de mieux que les fêtes pour l'arrivée de nouveaux membres. Elle en a vu passer, des retours d'exploration, des nouvelles familles, des enfants perdus cachés dans les bras de leurs parents, des adolescents se liant timidement, au détour d'un jeu et de regards hurlant leur manque d'assurance. Elle en avait vu des familles marchant les rues, la tête baissée, affrontant les pluies de Skye, les regards des anciens et souvent, elle aimait à aller les rejoindre, prenant soin de rouler les R dans chacun de ses mots pour marquer ses origines différentes, pour leur offrir un accueil plus amical, un accueil qui annonçait "regardez, moi aussi, je ne suis pas d'ici, moi aussi j'ai été ramenée ici, moi aussi, ça me manque, là-bas". elle s'effaçait rapidement après, leur laissant le choix de venir la trouver ou de se faire d'eux-mêmes à cette nouvelle vie et souvent, ils ne revenaient pas; elle était de ceux qu'on oublie, ces anges gardiens qui sont là, mais qu'on finit par ne plus voir.
elle porte les cheveux longs, toujours retenus en arrière par un fin lien en cuir ☾ elle adore l'odeur des potions qui mijotent dans sa boutique, elle trouve apaisant le son de leurs frémissements ☾ elle avait un chien dans son pays d'origine, il n'aurait pas supporté le voyage alors qu'elle l'a laissé à une famille moldue, il lui manque terriblement aujourd'hui ☾ elle n'aime rien de mieux que le coucher de soleil sur la mer, elle a déjà vu ce tableau un milliard de fois, et a tellement hâte des prochains ☾ sa grand-mère lui manque terriblement, elle sentait toujours un patchouli ténu, fort, qui lui tirait des larmes lorsqu'elle inspirait trop fort dans son cou mais c'est probablement l'odeur qui lui rappelle le plus la Norvège ☾ elle apprit le vieux norrois dans les bras de son grand-père pour commencer et elle copia sans ménagement sa façon de parler, ces consommes dures qu'elle aimait à rouler sous sa langue, en héritage merveilleux de tout ce que ces anciens avaient à lui léguer, de tout ce qu'elle souhaitait apprendre ☾ elle porte des tatouages sur le corps, et le premier lui a été fait à l'aiguille par un cousin qui avait voulu reproduire sur sa peau quelques runes qu'il avait apprises dans les ouvrages de ses parents. depuis lors, elle se laisse dévorer par cette passion d'afficher sur sa peau ce qui l'anime ☾ elle aime les balades dans le districts, les extérieurs de la ville, et dans son panier, elle dépose toutes les plantes et fleurs qu'elle croise, pour les faire sécher dans sa boutique: pendant des jours, elles flottent au plafond grâce à des informulés, prenant l'apparence qu'elles auront à tout jamais et elle n'aime rien de mieux que les enfermer entre deux pages des livres qui tapissent ses bibliothèques ☾ elle rêve, astrid, elle n'arrête pas de rêver, d'imaginer un autre monde, celui d'avant, de retrouver la norvège, de quitter skye, de ne plus jamais penser à revenir ☾ une fois, elle a manqué se faire prendre à amener une potion à une patiente qui voulait avorter et c'est un homme qui passait par là qui lui a sauvé la mise; comme ça, sans rien demander en retour. depuis lors, ses rêves sont peuplés de cassius black.
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Lumos
Crédits : ultra-violences
Faceclaim : Anya Taylor-Joy
Pseudo : Enaellia
Gallions : 894
Missives : 89
Sablier : Vingt-neuf étés
Emancipare : Herboriste, trafiquante de potions interdites
Nox
Re: like we used to know ☾ Astrid
infos sur l'histoire, une citation qui vous parle, un petit truc.
— in hushed whispers —
titre de l'histoire
infos sur l'histoire, une citation qui vous parle, un petit truc.
"Svarte skyar rir i meg
Lengten lokkar, hugen dreg
Ber du meg?
Vil i veg"
Des monts saupoudrés de neige et le froid tout autour, et dans la cuvette, une centaine de maisonnettes où brûlait un feu irrépressible. Celui de la cheminée, en bûches jetées et celui dans les yeux et les sourires des gens. Et ces chants qui réchauffaient les demeures, ces chants offerts aux dieux, et ces sourires, et ces rires, et ce bonheur. Elle n'aimait rien de mieux que ces longs mois où le soleil ne se couchait jamais, où il éclairait l'intérieur de leurs maison à n'importe quelle heure, où elle sortait et soupirait d'aise, les yeux illuminés par la réflexion de l'astre sur la neige immaculée. Et les histoires contées au coin du feu magiquement accéléré, alors que les flocons ne parvenaient pas à s'arrêter de tomber. Et la voix de son père dans la nuit, contant à la faire pleurer la partie de pêche de Thor et sa volonté de terrasser le terrible Jörmungand à coups de Mjöllnir. Ils étaient tous réunis ensemble, leur famille, et d'autres du clans qui venaient écouter les récits déjà entendus un million de fois et ils riaient tous ensemble, parce que c'était ça leur vie, c'était ça.Ils étaient arrivés, dans leurs grands vaisseaux, leur contant l'histoire d'un ailleurs plus accueillant, plus doux, où il faisait bon vivre et où ils pourraient, en toute sécurité se permettre d'être eux-mêmes. Sa mère avait été sceptique, sur le moment, mais un regard lancé vers son époux avait suffit à la séduire; la lumière qui brillant dans ses yeux aurait pu illuminer leur demeure, des mois de nuit durant. Alors, ils étaient partis, et le dernier repas qu'ils avaient tous partagé avec la communauté moldue avec laquelle ils s'entraidaient revenait souvent dans sa tête, en doux souvenir; du genre de ceux qui serraient le coeur, parce qu'elle avait eu l'impression de laisser une partie d'elle, ses premiers amis, son premier baiser, les premiers doigts qu'elle avait entrecroisés à d'autres. Ils étaient partis et ils n'y retourneraient plus jamais et pour la première fois, elle compris qu'elle ne se sentirait plus jamais chez elle, où qu'elle aille.
"Stormen stilnar, hugen fer
Hovslagtromma takten slær
Hjartet fylgjer, tveim blir ein
Rir meg fri med raske bein
Ridande
Raido"
"Vilt eg rei og rende
Fager fole sprengde
Reiden er for drøsul verst
Sælt og snar for sitjande
Raido"
Et puis la désillusion. Skye était belle, douce, accueillante, et rapidement, ils crurent qu'ils pourraient s'y faire. Mais les regards fuyants dans les rues, la détresse qui suintaient dans chaque caniveau était prégnante. Il se passait des choses ici, des choses dégueulasses qu'ils n'avaient pas envie de voir, qu'ils auraient préféré fuir. Les lois commencèrent à pleuvoir et avec elles, les désillusions et la peur suivirent. Mariage. Conception. Et elle se sentit amputée de ce qui lui était le plus cher en Norvège. La liberté. Elle qui avait toujours pu faire ce qu'elle voulait, escalader à la main le glacier à trois kilomètres de la maison, camper dans des grottes étincelant comme diamants au soleil, même sauter dans les lacs gelés des landes proches du village. Tout était fini ici, parce qu'elle ne pouvait pas faire ce qu'elle voulait, parce qu'elle ne le pourrait plus. Et c'est une partie d'elle qui mourut doucement, en agonisant sans bruit."Ber du meg
Så ber du meir
Når to vert ein
Der lenkjer smiast
I byrd er bunde
Heile verda
Om du bind meg
Kan du ferde"
Et le monde devint sombre, la famille s'étiola pour ne plus subir que le poids des années passant, que celui des jours sombres et sans espoir. Ils avaient connu une vie si douce, malgré leurs difficultés à apprendre la magie entre eux, ils avaient goûté à une existence simple, même s'ils ne mangeaient parfois pas à leur faim et... Pour quoi?
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Lumos
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Pseudo : pisces (clem)
Gallions : 1135
Missives : 77
Sablier : vingt six tonerres, vagabonde entre les pressés, elle laisse couler le temps entre ses phalanges
Emancipare : terre foulée, bottes aux pieds, spectrale lorsqu'elle est en chasse, Azhlei est traqueuse, et chasseuse cueilleuse à ses heures perdues. De quoi ramasser quelques gallions pour son foyer.
Nox
Re: like we used to know ☾ Astrid
si divine, ta douce
bienvenue chez nous, merci encore d'avoir été là et j'ai si hâte de lire tout ce que tu auras à nous offrir avec ta beauté
bienvenue chez nous, merci encore d'avoir été là et j'ai si hâte de lire tout ce que tu auras à nous offrir avec ta beauté
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Lumos
Crédits : Avatar (c) halamshiral.
Faceclaim : Daniel Brühl.
Pseudo : Phlo.
Gallions : 1042
Missives : 63
Sablier : Quarante-six hivers.
Emancipare : Directeur du Bureau des expérimentations magiques (secret), Magisterium. Langue-de-plomb (public).
Nox
Re: like we used to know ☾ Astrid
mais je suis si fan d'anya. et cette famille là, blblblblbl. en plus, t'écris si bien, j'ai tellement hâte de voir ce que tu nous réserves avec elle ! il nous faudra assurément un lien.
(et puis, tmtc, nos prochains comptes là, on va forcément trouver des choses à faire. )
(et puis, tmtc, nos prochains comptes là, on va forcément trouver des choses à faire. )
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Faceclaim : christina nadin
Pseudo : pisces (clem)
Gallions : 1135
Missives : 77
Sablier : vingt six tonerres, vagabonde entre les pressés, elle laisse couler le temps entre ses phalanges
Emancipare : terre foulée, bottes aux pieds, spectrale lorsqu'elle est en chasse, Azhlei est traqueuse, et chasseuse cueilleuse à ses heures perdues. De quoi ramasser quelques gallions pour son foyer.
Nox
Re: like we used to know ☾ Astrid
Tu es validé·e !
digne fille d'odin, je l'adore. sa douceur piquante est si parfaite, en plus en sorensen, tu sais comme je les aime ! elle est parfaite ta belle, j'ai si hâte de la voir en jeu sauver les âmes en peine bienvenue chez nous, gardons nous un lien tout tendre, entre deux rebelles en devenir
Bravo pour ta validation camarade insulaire Passons maintenant dans le vif du sujet, que tu puisses vagabonder sur les terres de Skye. On t'invite grandement à te lancer en RP, mais évidemment pour cela il te faut des liens ! Si tu souhaites en chercher, c'estici qu'il faut aller, pour poster ta fiche de liens, trouver des liens par la recherche ou encore réclamer un RP. Mais peut-être as-tu une idée bien précise, et pour cela, on t'invite à créer unpré-lien et à en parler autour de toi ! Pour la suite, n'hésites pas à faire progresser ton personnage grâce auxquêtes et missions . Si tu souhaites recenser tes gallions ou si tu as besoin d'archiver un sujet, c'estici ! Enfin, pour noter toutes les aventures de ton personnage, on t'invite à tenir uncarnet d'évolution . On te laisse voguer sur IHW, et RP au moins une fois par mois. Tu peux évidemment te laisser prendre au jeu duflood ! En tout cas, bienvenue chez toi, on est si content·e·s de t'avoir avec nous ! Amuses-toi bien.
Lumos
Nox
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